On l'a surnommé le « Mallarmé et le Monet de la prose canadienne ». Marcel Dugas a pratiqué la poésie — sous la forme du poème en prose — comme une vocation, et la critique comme un devoir d'amitié. Tout ensemble disert et secret, il multipliait les pseudonymes mais livrait son âme à nu en chacun de ses textes. « Plus de cris grandiloquents, plus de patriotisme larmoyant », déclarait-il, la poésie doit « exprimer des vérités éternelles avec un rire de comédien tout prêt à jaillir ».
Marc Pelletier, professeur au Collège de l'Outaouais, est l'auteur d'une thèse de doctorat sur le poème en prose en littérature québécoise. Il a publié des articles sur Roland Giguère et sur Gilles Archambault ainsi que de nombreux comptes rendus de recueils de poèmes.