Mourir de froid, c'est beau, c'est long, c'est délicieux

Mourir de froid, c'est beau, c'est long, c'est délicieux

Au fil des récits croisés, des corps enlacés, une femme nous confie comment elle est née comme amoureuse – marquée à jamais par ce jeune homme si lumineux qui sombrera progressivement dans une psychose – et nous transporte dans les corridors de son coeur de psy, qui soigne les âmes dans une maison victorienne de Sherbrooke. S’y dessine un rapport avec la nuit, les boisés, les chiens, les enfants, la musique (Frédéric Chopin, Richard Desjardins), et plus radicalement le deuil et le désir, qui révèle un monde possible en marge des jours policés.
  • Comme une vague trop grosse
  • On a le droit de tout dire ici, même la vérité
  • Le velours de tes bras, le coton de tes draps
  • Les radios de la contrée du vaste ciel
  • Même que ma ville à soir, est belle
  • Le vent, d’une seule main, secoue la forêt
  • Au moment de sa disparition, elle portait un enfant vivant
  • Viens voir jusqu’où le ciel peut couler quand la terre est une offrande
  • Y aura pas d’hiver cette année
  • J’ai suivi toutes les flèches
  • Étends le sable, allume le brasier
  • Des milliers de chevaux en course dans l’oeil du guetteur
  • La suture a tenu le coup
  • Quand ton corps touche à mon espace vital
  • J’ai souvenir des eaux où je me suis baignée
  • Comme l’âme d’un chien
  • Pour trouver le refuge, tu es meilleur que nous tous
  • Plus de chemin, il se fait en marchant
  • Où j’ai planté des larmes, mes armes sont en fleur
  • Je me terre et toi tu soleilles
  • Et qui donc frappera le tambour de l’adieu?
  • Et je voyais de la lumière par la fente de la cachette
  • Je suis l’océan qui veut toucher ton pied
  • Oh laissez-moi oh laissez-moioh laissez-moirêver
  • Toi, tu as des yeux qui trahissent le sort, tu mérites l’amour
  • Je me perdrai encore et encore tant que je n’aurai pas trouvé cet être qui me manque
  • Boum boum mon coeur
  • Dans ses yeux, le saumon rendu à la mer
  • Derrière la dune, c’est l’océan
  • Le barrage qui cède dans une époque opaque
  • Comme un bateau qui arrive au Brésil
  • Petit bourgeon de marbre noir
  • Dehors, j’ai vu un ciel si dur que tombaient les oiseaux
  • Où ont-ilsmis le port? Ma rivière, elle déborde. Niagara
  • La vie finit comme elle commence
  • Remerciements
  • Notes

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