Avocat, membre de l'Institut canadien, poète novateur, Joseph Lenoir (1822-1861) a exploité la poésie populaire, les légendes nordiques, l'exotisme, les littératures étrangères, tout en traduisant les préoccupations d'une époque mouvementée.
Les critiques contemporains considéraient Lenoir comme le poète le plus important de son temps. Aussi forma-t-on, peu après sa mort, le projet d'une édition de ses œuvres, comme l'atteste Henri-Raymond Casgrain en 1863. Par la suite, son souvenir s'estompa et avec lui le projet d'une édition. En 1916, la publication d'une vingtaine de poèmes de Joseph Lenoir, sous le titre Poèmes épars, permit à une nouvelle génération d'apprécier les qualités littéraires de cet écrivain, dont la sobriété de l'expression et l'élégance de la prosodie contrastent heureusement avec la littérature de l'époque.
L'œuvre de Joseph Lenoir, établie et rassemblée pour la première fois, comprend une soixantaine de poèmes, des essais, des conférences, ainsi qu'un conte, qui étaient dispersés dans des périodiques parus entre 1840 et 1860.
John Hare, professeur à l'Université d'Ottawa, et Jeanne d'Arc Lortie, professeure à l'Université Laval, ont publié de nombreuses études sur la poésie québécoise du XIXe siècle
- Table des Matières
- Introduction
- Note sur l'établissement du texte
- Chronologie
- Sigles et abréviations
- POÈMES
- Chant de mort d'un Huron
- Le génie des forêts
- Rêve de l'exilé
- Haine
- Euménide
- À une jeune fille
- Le chant du corsaire
- Rêverie
- Folie, Honte, Déshonneur
- Dayelle
- Indigence
- La légende de la fille aux yeux noirs
- L'histoire de la vie
- La mère Souliote
- La fête du peuple
- La bayadère
- Le bandit mort
- Aux femmes de mon pays
- Pablo le toréador
- Casabianca
- Zoé
- Qu'est-ce que le chant ?
- Le jour de l'an 1849
- Graziella
- Mil huit cent quarante-neuf
- Le jour de l'an 1850
- L'esprit du rivage
- Amour
- Fantasmagorie
- Rouge et blanc
- Les élections
- L'élection montréalaise
- Mil huit cent cinquante-deux
- Souhaits du nouvel an
- Au peuple
- Les jeux
- Barnum
- Le réveil
- L'avocat
- Le prêtre
- Étrennes du jour de l'an
- Premier janvier 1853
- Les laboureurs
- L'ouvrier
- Au Texas
- Bluette
- Misère
- La charité, cet ange au doux visage...
- Angleterre
- Aux membres de l'Institut canadien
- Mil huit cent cinquante-cinq
- Et in terra pax hominibus !
- Nouvel an, franc rire et gaîté
- 1857
- Labeur et récompense
- Notre-Dame de Montréal
- La fenêtre ouverte
- Le géant
- La perle est à la mer profonde
- La harpe magique
- Caledonia
- Le roi des aulnes
- PROSES
- La civilisation et les lettres
- Lélina. Légende chippéouaise
- [Correspondance]
- Appendices
- I. Poèmes dont l'attribution est incertaine
- À Guillemine
- La nuit
- Virago
- II. Montréal et ses principaux monuments
- III. Bribes
- Bibliographie