Cet ouvrage dépeint la vie privée et publique des élites orléanaises, du milieu du XIXe siècle jusqu'en 1914. L'aristocratie, installée de longue date dans la ville et les campagnes alentour, doit peu à peu faire place à une bourgeoisie montante. Ces classes aisées et cultivées participent aux activités des sociétés savantes et des oeuvres de chanté, se détendent dans leurs cercles respectifs, conversent dans les salons et valsent aux bals. C'est toute l'histoire d'Orléans à la Belle Époque qui se dessine en filigrane : la percée de la rue de la République avec ses boutiques de luxe et ses cafés, le succès des concerts de l'Institut, les débuts du théâtre, les promenades sur les Mails et à l'hippodrome, à vélocipède ou au volant des premières automobiles... Autant de terrains de parade pour deux élites qui se côtoient sans Jamais vraiment se mêler.
- Cover
- Title page
- Copyright page
- Table des matières
- Préface
- Introduction
- Chapitre I – Un art de Vivre En Ville
- Se divertir agréablement
- Des sociétés secrètes masculines : les cercles
- Le théâtre : des débuts difficiles
- Une fréquentation irrégulière
- Des Orléanais mélomanes
- L’Institut musical : une double mission
- Le concert : rassemblement mondain par excellence
- L’humeur vagabonde...
- Les lieux de promenade
- La ville et ses boutiques
- Les cafés
- Les manifestations officielles
- Les concours hippiques
- Les fêtes de Jeanne d’Arc
- Le sport
- Un faible goût pour l’effort physique
- L’automobile, objet de distinction sociale
- Chapitre II – Chez soi, à l’abri des regards
- Dans l’intimité des hôtels particuliers
- Les salons
- Le bal et ses fonctions sociales, matrimoniales et récréatives
- Une touche toute féminine
- Un intérieur sobre et raffiné
- Les collections, éléments de distinction sociale
- Jarry, Marcille et les autres
- Une tradition familiale : les Jarry
- Le culte des bibliothèques
- Chapitre III – Les sociétés savantes
- Les sociétés savantes orléanaises
- Un peu d’histoire…
- Rassemblements d’érudits ou sociétés corporatistes
- Ouverture démocratique et influence cléricale
- Statuts et fonctionnement
- Recrutement et organisation
- Une mixité relative
- Un absentéisme révélateur
- L’érudit orléanais
- Des rapports courtois et amicaux
- Un âge respectable
- La persistance des anciens clivages
- Innovations et événements
- Les publications et les célébrations
- En quête de reconnaissance locale et nationale
- Les sociétés savantes : un réseau de sociabilité restreint
- Chapitre IV – L’importance des œuvres de charité
- Patronage et charité : la bourgeoisie et les classes populaires
- La Conférence de Saint-Vincent-de-Paul et l’œuvre de Saint-Joseph
- Le Patronage des apprentis ou le travail comme vertu fondamentale
- La lutte contre le paupérisme
- Les dames de charité, une élite féminine
- La Société de charité maternelle
- Une volonté de rechristianisation
- Organisation, administration et engagement personnel
- La bienfaisance à Orléans
- Le Bureau de Bienfaisance
- Les legs et les dons
- La Société des Fêtes de Bienfaisance
- Chapitre V – Campagnes, chasse et châteaux
- L’art de vivre à la campagne
- Les charmes du Val de Loire
- Du côté d’Olivet : un hâvre de paix
- La maison de campagne, signe extérieur de richesse
- Confort et mondanités
- La Sologne, haut lieu de villégiature
- La mise en valeur de la terre
- La mode des nouvelles constructions
- La chasse : un sport mondain
- Le rôle social du châtelain
- Les conséquences économiques d’une implantation rurale
- Le baron de Morogues : un des premiers « catholiques sociaux »
- Conclusion
- Notes
- Bibliographie
- Index des noms de personnes
- Index des noms de lieux
- Table des illustrations