De l’Antiquité à nos jours, comment la laideur féminine fut-elle perçue ? Naturelle chez les Pères de l’Eglise, propre aux déviantes de la société à l’époque moderne, et aujourd’hui inexcusable, la disgrâce de la femme est toujours une faute. S’appuyant tout à la fois sur l’histoire, l’anthropologie, la littérature et la peinture, Claudine Sagaert nous offre ici une contribution essentielle à l’histoire des genres.
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- Préface de David Le Breton. Le genre de la laideur
- Introduction
- Première partie. La péché de laideur
- I. Distinguer masculin et féminin
- De la laideur physiologique à la laideur ontologique
- De la laideur ontologique à la laideur morale
- La beauté physique, signe potentiel de la laideur
- II. La laideur physique, signe de l’inacceptable
- Le teint
- Les cheveux
- Le visage
- Le corps
- III. La vieille et la sorcière
- Deuxième partie. Une erreur de la nature
- I. La laideur, forme d’insoumission
- La laideur ou la dénaturation de la femme
- La laideur et la sexualité féminine
- La laideur et la femme masculine
- II. Trois formes du refus, trois figures de la laideur
- La vieille fille
- Le bas-bleu
- La révoltée
- III. Beauté, laideur et promotion du regard
- Le miroir de l’autre
- L’enfer de la guenon
- Les traits de la laideur
- Laideur et pauvreté
- Des maux aux mots
- Troisième partie. Le devoir de beauté
- I. La laide au banc des accusées
- II. Les paradoxes de la laideur
- La couleur de la peau ou l’impérialisme de la beauté
- La mode et la laideur
- Le cas de l’anorexique
- III. La laideur n’est pas aimée
- Les prétentions de la vieille
- Le saccage de la beauté
- Le visage et la laideur
- Conclusion
- Annexe. La femme laide dans les contes
- La méchanceté
- La sorcière
- La marâtre
- L’ogresse
- La jeune fille laide
- De la laideur à la violence
- Laideur masculine et féminine
- Postface de Georges Vigarello
- Notes
- Bibliographie
- Index des noms propres
- Table de matières
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