La pensée a joué — et joue toujours — un rôle vital dans le devenir de l’espèce humaine dont l’histoire se conçoit et se crée à travers elle. C’est par elle, également, que l’humanité a su pallier des faiblesses qui la rendent vulnérable aux phénomènes naturels. On peut donc s’attendre à en voir la trace dans la façon dont diverses sociétés ont projeté leur existence et assumé leur place dans le monde. Comment la pensée structure-t-elle, concrètement, une civilisation, des individus, voire des institutions ? Avec quels moyens et avec quels résultats ? Telle est l’interrogation au coeur de cet ouvrage.
                                                    
                                                        - Avant-propos
 - Introduction: l’archive paradoxale
- L’archive paradoxale
 - Penser l’existence
 
 - Esthétiques abymées
- Le défi de la colonialité
 - Visualités et détours
 - Justesse poétique
 - Au-delà du dialogisme et de la polyphonie
 
 - Façons et contrefaçons de soi
- Le préjudice colonial
 - Ces valeurs qui nous reflètent
 - Ce que la peau doit à l’imaginaire
 
 - Démiurgies culturelles
- La déshumanisation comme méthode
 - Le gouffre atlantique
 - Des Lumières à Jim Crow
 - Le ventre de nos idées
 - L’archive et ses déclins
 
 - Pouvoir et institutionnalité de l’archive
- Mobilisations du savoir et des croyances
 - Le genre face au déclin d’une archive
 - Racisations
 - L’être et illusions d’être
 
 - Guerres cultivées
- À partir de quelques absurdités
 - L’école en échec
 - Le temps traumatisé
 - L’embarras de la guerre
 
 - Migrations
- Idéalité et matérialité des migrations
 - Le sens de la route
 - La mesure d’une époque
 - Les cartes et les territoires
 
 - Épilogue: une existence risquée
- La pensée sensible
 - Traces vives de l’épreuve coloniale
 - Tristes tropismes
 
 - Bibliographie sélective
- Corpus littéraire
 - Autres sources
 
 - Table des matières