L’un des traits les plus remarquables de la poésie, le vers, a été pourtant l’un des plus négligés par la pensée philosophique. Depuis la Poétique aristotélicienne jusqu’aux cours de Heidegger sur Hölderlin, le vers a été l’objet non pas tant d’un oubli ou d’un refoulement que d’une stratégie d’esquive. Il s’agissait, par une ignorance volontaire, d’amoindrir la portée de pensée de certains éléments formels du fait poétique qui semblent rétifs à la spéculation conceptuelle.
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- Sommaire
- Liste de Figures et de Tables
- Introduction
- I. LE PRÉSENT, L’EXISTENCE ET LA CRISE
- 1. L’« Avant-dire au Traité du verbe »
- 2. « Vers et Musique en France »
- 3. « Averses ou critique »
- II. LES POÉTIQUES DU GÉNIE : SINGULARITÉ, EFFECTIVITÉ, TRANSMISSION
- 1. Le génie kantien et le sujet transcendantal
- 2. L’impératif catégorique de la génialité
- 3. La logique éternelle et les intonations inouïes, le génie chez Mallarmé
- III. LA FORME DE LA COUPE
- 1. Le conflit du vers polymorphe
- 2. Du réel sensible de la forme vers
- 3. Formes et contenus formels du vers
- 4. Le rythme et le nombre
- IV. L’ACTE POÉTIQUE : SENSATION SINGULIÈRE ET FIXATION DU HASARD
- 1. Les trois images du double état de la parole
- 2. La notation des impressions fugitives
- 3. Sous le signe « terrifiant » d’Hérodiade
- 4. La forme « hors d’anciens calculs » : Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard
- Conclusions
- Bibliographie
- Contracubierta
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