Parti pris fut, à l’heure de la Révolution tranquille, ce que Refus global avait signifié, quelque quinze ans plus tôt, pour les créateurs vivant la période duplessiste : une contestation radicale et un refus de se cantonner dans « la seule bourgade plastique » (ou littéraire), cette valeur-refuge qu’a longtemps représentée l’oeuvre d’art au Canada français. Pour les rédacteurs de Parti pris, revue politique et culturelle qui s’engage à promouvoir simultanément l’indépendance, le laïcisme et le socialisme, écrire devient une tentative de s’identifier à « la chair vive d’un peuple » ainsi que la revendication d’une « responsabilité entière ».
- Genèses
- Chapitre 1 - Notre maître le présent
- Chapitre 2 - Profession : écrivain
- Chapitre 3 - L'épopée du joual
- Chapitre 4 - Parti pris parallèle
- Chapitre 5 - Un pays à mettre au monde : poèmes
- Chapitre 6 - Le difficile accès à la parole : récits
- Conclusion
- Annexes
- I. Repères chronologiques (1960-1970)
- II. Éléments de bibliographie
- III. «Parti pris» pris à partie (1963-1968)
- IV. Index des noms cités
- Postface
- Table des matières