De Jacques Ferron on connaît bien sûr les écrits (romans, contes, poèmes, pièces de théâtre) et les prises de position politique (Parti Rhinocéros). Dans cet ouvrage, Richard Patry a choisi d'étudier l'oeuvre de cette figure marquante du paysage littéraire québécois selon deux angles bien précis: le vocabulaire francisé et les écrits polémiques. Le premier, qui avant aujourd'hui n'a jamais fait l'objet d'une étude exhaustive, est ici analysé en détail (« Nouillorque » [New York], « chéquenne » [shake hand]), tant de façon quantitative que qualitative. Le second se présente sous forme d'études de cas et regroupe les écrits à caractère historico-politique et les essais moins connus de l'auteur.