Les recherches recueillies dans ce volume ont pour but d'étudier la mémoire menacée et l'oubli poétique dans le chant médiéval. Elles mettent en évidence les perspectives anachroniques et illusoires du trompe-l'oeil poétique. Ce trompe-l'oeil naît d'une résurgence destinée à mystifier, à donner à la fraîcheur du chant les 'semblances' de l'intemporel et du naturel.
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- Sommaire
- Non impedias musicam
- Annna Maria Babbi C’insertion lyrique entre interprétation et art de la mémoire
- Jean-Mirie Fritz Temps du souvenir et espace de la mémoire chez Thibaut de Champagne et Richard de Fournirai
- Claudio Galderisi « Cians on pouvés aler pour tout le monde ». Le chant entre diffraction linguistique et empreinte mémorielle
- Sylvie Lefèvre De la naissance du chant à l’envoi
- Katarina Livljanic « Cum cantu promiscuo, Grego videlicet atque Latino ». Peut-on oublier ses racines musicales ?
- Élisabeth Pinto-Mathieu « Quant amors la parole amaine » : réminiscences et allégorie dans l’adaptation française du Cantique des Cantiques (XIIe siècle)
- Michel Stanesco « Et ades sera l’alba » : l’instant épiphanique du chant de joy d’amor
- Richard Trachsler A l’origine du chant amoureux. A propos d’un épisode de Guiron le Courtois
- Jean-Jacques Vincensini Rhétorique de la fraîcheur et valeurs de l’idylle dans Aucas sin et Nicolette
- Index des œuvres, des notions et des personnages
- Index des auteurs, des éditeurs et des traducteurs
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