Travail du deuil, travail de l’amitié : est-il jouyssance qui vaille cette privation?
Redde quod debes
Omnia mors mordet
Chapitre I Montaigne et les incrédules : Prolégomènes critiques
Or, sans mentir, il estoit, à tout prendre, si pres du miracle
Portrait du critique en «coquin de village» : Ne vous fiez jamais en gens qui regardent par un partuys
Montaigne et les «ingénieux» : C’est folie de rapporter le vrai et le faux à nostre suffisance
Chapitre II Question pour l’ami : Mon frere, mon frere, me
refusez-vous doncques une place?
Montaigne et la dernière prière de La Boétie: An vivere tanti est?
Non turbetur cor vestrum [...] Quia vado parare vobis locum
Chapitre III Montaigne et Lucrèce (1564) : Et puis, quand tout est dict, je n’ay plus d’estre
Montaigne et la page 251 de l’édition Lambin du De rerum natura de Lucrèce : Puisque nous avons cessé une fois d’estre rien ne nous touche
De Lucrèce aux Essais : l’exemple de «Nos affections s’emportent au delà de nous»
Une poétique de l’embrouilleure : Ce que je ne puis exprimer, je le monstre au doigt
Chapitre IV Curae leves loquuntur, ingentes stupent : Montaigne et sa tristesse
Retour au «scénario critique» : Nam si abest quod ames, praesto simulacra tamen sunt / illius, et nomen dulce obversatur ad auris
Montaigne sous figures : Gloria castalii fontis Montana juventus / Pectora non tacta candidiora nive
Un deuil familial : Charles et François de Guise, Montaigne, La Boétie et Lancelot de Carle
D’Hérodote à Montaigne : Nous ne pouvons estre tenus au delà de nos forces et de nos moyens
Montaigne et l’indicible amitié : Il leur faudroit un nouveau langage
Chapitre V non homo, sed species hominis : Lucrèce, Quintilien, La Boétie
Lucrèce, Quintilien et les «simulacres» : O miseras hominum mentes o pectora caeca / Qualibus in tenebris vitae quantisque periclis / degitur aevi quodcunque est
Présence de Quintilien dans les Essais de Montaigne : un «bien judicieux autheur»
Montaigne mon esprit m’enfante tant de chimeres et monstres fantasques les uns sur les autres, sans ordre, et sans propos...
Montaigne, Lucrèce et la diversion : un sage ne voit guiere moins son amy mourant au bout de vin[g]t et cinq ans qu’au premier an
De Quintilien à Montaigne : Nemo nisi sua culpa diu dolet
Chapitre VI La plus commune des humaines erreurs : Montaigne et les publications de 1570
Montaigne : de la tristesse à la «mort muette»
Montaigne témoin : la posterité le croira si bon luy semble, mais je luy jure, sur tout ce que j’ay de conscience...
Montaigne, La Boétie et «la plus commune des humaines erreurs» : Onc ne furent à tous, toutes graces données
Montaigne et la gloire : nous sommes, je ne sçay comment, doubles en nous mesmes
Chapitre VII tam charo vitæ præsidio misere orbatvs. Montaigne et la retraite de 1571 : 1) la «librairie»
Montaigne en sa «retraitte» : Dernierement que je me retiray chez moy...
Une «place» pour La Boétie : la «librairie», les poutres jumelles et «le plus favory meuble des miens»
Les sentences grecques et latines et la première inscription votive : Sin domi sit agendum, cuperem totam undique loquacissimam esse
Montaigne et la «carte blanche» : Les plus belles vies sont, à mon gré, celles qui se rangent au modelle commun...
Chapitre VIII se integer in doctarum virginum sinus : la retraite de 1571: 2) le «cabinet assez poli»
La seconde inscription votive : aussi celuy qui se retire, ennuié et dégousté de la vie commune
Montaigne et les grands hommes : vous et un compagnon estes assez suffisant theatre l’un à l’autre, ou vous à vous-mesmes...
Le «cabinet des Muses» : Peintures et «crotesques» : Et mentem Venus ipsa dedit
Montaigne et sa porte étroite : Me tabula sacer / Votiva paries, indicat uvida, / Suspendisse potenti, / Vestimenta mari Deo
Chapitre IX Nul n’est mal long temps qu’à sa faulte : le livre comme «monument» et le problème du centre
Les «enfantements» de Montaigne : Je veux representer le progrez de mes humeurs, et qu’on voye cháque piece en sa naissance...
«Place» d’Estienne de La Boétie dans le monument littéraire de 1580 : Il choisit le plus noble endroit et milieu de chaque paroy...
C’est un assez grand miracle de se doubler : Montaigne et les deux chapitres XXVIII du premier livre des Essais de 1580
Le déplacement du chapitre 14 et la disparition du «centre» : «De l’amitié, c. 27»
Du chapitre I.14 au couple I.39-I.40 : Cicéron (Totum in eo est, ut tibi imperes; Obversentur species honestæ animo) et Quintilien (Nemo nisi sua culpa diu dolet)
Conclusion
Une histoire d’hommes et de fidélité : O un amy...
Michel de Montaigne : né le 18 août 1563, à Germignan. C’est assez vescu pour autruy...
De la «taniere» aux Essais : Considerant la conduicte de la besoingne d’un peintre que j’ay, il m’a prins envie de l’ensuivre...
La librairie, le cabinet et les deux Livres de 1580 : encore et toujours «l’histoire de ma vie» :
Essai de bibliographie raisonnée
I. Éditions; instruments de travail
II. Contexte historique, philosophique et critique
III. Montaigne, son «siege» et les Essais
IV. L’amitié, la mort : sources et études classiques
V. L’amitié Montaigne-La Boétie (1558 ?-1563) et La Boétie lui-même