Janus ou la démocratie à deux têtes

Janus ou la démocratie à deux têtes

  • Auteur: M'rad, Hatem
  • Éditeur: Nirvana
  • ISBN: 9789938530476
  • Lieu de publication:  Ghezala , Tunisia
  • Année de publication: 2020
  • Pages: 400
La jeune démocratie tunisienne a visiblement deux visages, ou plutôt deux têtes rattachées à un même corpus, comme Janus, ce Dieu de la mythologie romaine. Un visage positif dans la durée et dans la profondeur. Cette démocratie se consolide de proche en proche, d’élection en élection, élargissant sans rupture la sphère des libertés. Si l’élection est le cœur de la démocratie, elle est de plus en plus régulière, plurielle, contrôlée, transparente, disputée, valide et incontestable. Un autre visage négatif dans le quotidien, dans l’instant, aussi acrobatique qu’alarmant et récusable. Un visage terne qui semble défigurer les bienfaits de l’autre visage, plus avenant. Les deux visages ne se rencontrent pas. Et pourtant, ils coexistent et se confondent dans une seule démocratie en mal de repères. C’est ce qui ressort de l’ensemble de nos chroniques, écrites entre 2018 et 2020 (jusqu’à fin août 2020 et l’annonce du gouvernement Mechichi). Ce livre suit au jour le jour les deux visages de la démocratie tunisienne, sans omettre d’évoquer les incertitudes des démocraties étrangères et les événements de politique internationale.
  • Cover
  • Title page
  • Copyright page
  • Table des matières
  • Introduction
  • I[sup(e)] Partie / Leadership: Bourguiba, Essebsi
    • Bourguiba le multiple
    • Bourguiba/Ben Youssef, violence et politique
    • Essebsi et Bourguiba
    • Un Président de la République dans l’opposition
    • Essebsi et l’après-Essebsi
    • Béji Caïd Essebsi, l’incarnation de la transition
  • II[sup(e)] Partie / Révolution, Démocratie, Régime
    • Déni de la révolution, déni de l’histoire
    • Révolution, Religion et Persécution, de 1789 à 2011
    • La démocratie est-elle irréversible?
    • Les régimes politiques sont «mortels»
    • La vie politique tunisienne est nomadique
    • Les partis politiques, entre l’autonomie et l’hétéronomie
    • La démocratie électorale n’est pas l’Etat de droit
    • Entretien : «L’argument de la distribution est l’arme de base des populistes»
    • Le procès d’un régime démolisseur
  • III[sup(e)] Partie / Islam et islamisme
    • «Savant en islam», un titre usurpé de nos jours?
    • Ennahdha est politiquement contournable
    • Le Panthéon ou le Veau d’or
    • Imploration de Dieu et football professionnel
    • L’islamisme municipal
    • Islam soft en politique, islam hard en société
    • Soigner l’intolérance religieuse par le libéralisme
    • La logique de l’interdiction totale du niqab
    • Ennahdha et la hantise de la normalisation
    • L’effet démocratie sur Ennahdha
    • Ghannouchi et l’auctoritas-virus
  • IV[sup(e)] Partie / Action politique
    • D’une coalition à une autre
    • Le marché des députés
    • Corruption et usure de la légitimité politique
    • L’UGTT et le «dégagisme» politique
    • Abus syndical en démocratie
    • La santé et l’Education priment les «affaires religieuses»
    • «Révolution destourienne» contre Révolution démocratique
    • Le retour post-révolution de l’ancien dictateur
    • Populisme anti-élite
    • Incertitudes politiques autour du chef du gouvernement
    • La guerre des droits
  • V[sup(e)] Partie / Elections et post-élections 2019
    • Candidature présidentielle sous tutelle
    • Hétéro-candidatures et pluralisme surveillé
    • A propos des candidats profanes aux présidentielles
    • Un président pour un système «dé-présidentialisé»
    • Théorie des jeux et 2[sup(e)] tour des présidentielles
    • La politique étrangère: la grande absente des débats
    • L’ère du spectateur désengagé est révolue
    • Un vote de déclassement
    • «Peuple» contre élites
    • Vers un nouvel éclatement parlementaire incontrôlable
    • Nihilisme électoral
    • Entretien post-électoral. La véritable révolution qui reste encore à faire est économique
    • Qu’est-ce qu’un Président de la République indépendant?
    • Interrogations autour d’une négociation
    • Le discours unique
    • La chute du gouvernement islamo-indépendant de Jemli
    • A propos de la «ligne révolutionnaire»
    • La diplomatie des illuminés
    • La normalisation, cette « maladie infantile » du nationalisme arabe
    • Majorité fragile du gouvernement Fakhfakh
    • L’Ancien régime contre l’islam passéiste
    • Ni maréchal Haftar, ni gouvernement Al-Sarraj
    • Le pouvoir d’un parlement délétère
    • Assumer pour reconstruire
    • Les véritables révolutions sont silencieuses
    • Faillite des municipalités démocratiques
  • VI[sup(e)] Partie / L’ère mondiale des révoltes
    • De la dictature à la démocratie et de la démocratie à la dictature
    • Les illusions de l’autoritarisme de Bouteflika et d’Al-Sissi
    • Que veut le peuple algérien?
    • Le chaos, argument de l’autoritarisme
    • Un peuple déterminé
    • L’armée ou la démocratie, les Algériens doivent choisir
    • Quelle transition pour l’Algérie?
    • L’inconnue islamiste en Algérie
    • Le peuple algérien n’a pas voté
    • Epuisement du système confessionnel libanais
    • L’Irak en quête d’une «irakicité» introuvable
    • La Libye, objet d’une géopolitique réchauffée
    • Révoltes arabes et réseaux sociaux au XXIe siècle
    • La tweetocratie indécente de Trump
    • Menace de destitution du président Trump
    • L’opinion contre la représentation
    • Le «visa» culturel et scientifique
    • L’écume révolutionnaire, de mai 68 aux Gilets jaunes
    • Où va la France?
    • Deux visions de la «Démocratie en Amérique», de Tocqueville à Trump
    • Le racisme, pensées et actes
    • Eric Zemour, le libéralisme et la gauche en France

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